J’ai un coup de blues..


Etre au courant que ça existe c’est une chose, le vivre en est une autre..

J’ai dû déménagé recemment suite à la fin de mon bail de location. Ce fut donc un déménagement forcé, l’on me mettai dehors et l’on me laissai alors quelques mois pour retrouver un autre logement.

J’ai fini par trouver. J’ai du vendre quelques affaires. Commencé mes cartons. Déplacer mes cartons. Déplacer les meubles. Et petit à petit, alors que je vidai l’appartement, je me suis mise à déprimer aussi.

Résilier les contrats, déménager, tout nettoyer, refaire quelques joints, être complétement stressé par la possibilité de ne jaamis revoir ma caution, payé les honoraires de la nouvelle agence, sortir une nouvelle cautions, faire l’état des lieux de sortie, puis celui d’entrée, puis ouvrir les nouveaux contrats, prendre les rendez vous pour l’installation de la fibre.

Et surtout ce vide. Le dernier regard, la vue d’un appartement vide dans lequel j’avais passé 6anneés de ma vie. Le vide, le froid, une page qui se tourne, le stress de l’inconnue.

Pas le choix. La marche forcé vers autre choses. La nostalgie. La tristesse.

J’étais épuisée, abasourdie, un peu sonnée.

Le nouveau logement avait été choisi à la hâte, un peu par défaut même. J’avais pris le moins pire, mais aussi moins bien. Plus sombre, plus petit, plus différent.

Tout un monde à réapprivoiser. Alors que je finissait de déballer mes dernières affaires, le même sentiment de tristesse travsersa mon esprit.

Est ce réel ? ce nouveau chez moi. Combien de temps vais je y rester ? Combien de temps vais je avoir avant qu’on me signifie encore par lettre recommandé une injonction de quitter les lieux. C’est une question qui surgit encore parfois. Cette sensation désagréable que ce coccon n’est pas vraiment à moi. Que tout ce que je construit ici est temporaire.

Une réflexion abyssale qui me donne le vertige et met en cause toute une vie.

Oui mais voilà !

Je ne me laisserai pas abattre si facilement. [insert un emoji muscle]

Que les émotions me traversent tant qu’elles le veulent j’attendrais qu’elle s’en aille et voilà !

Changer de cadre de vie, c’est un peu comme un deuil, comme une page qui se tourne, et les doutes apparaissent alors que la nouvelle page blanche se dévoile.

Pour palier à tout ça, il faut prendre le temps. Le temps de recréer des habitudes, d’optimiser son cocon. De faire un grand nettoyage, de chasser les ondes du locataire précédent. S’approprier les lieux, bouger ses meubles, essayer des agencements, jusqu’a se sentir mieux.

Je dis mieux car encore une fois, il faut se laisser le temps. Que tout ça décante et que notre esprit s’enracine. Que l’anxiété disparaissent devant notre corps appaisé qui dans un souffle lent investisse les lieux, s’approprie le temps, l’espace. Tisse un coccon de bien être. Un nouveau départ, un nouveau chez soi.

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